Les zones humides (lagunes, marais et mares temporaires) fournissent de grands services écosystémiques (service rendu par la nature pour l’homme) notamment pour la maîtrise des crues, l’épuration de l’eau et l’atténuation du changement climatique. Elles n’abritent pas moins de 40% des espèces connues dans le monde !
Malgré leur statut reconnu et l’aide qu’elles nous apportent, elles restent pourtant l’habitat le plus menacée au monde, avec une disparition de 50% de leur surface durant le XXème siècle au niveau mondial.
Les zones humides sont reconnues par la convention de RAMSAR depuis 1971. Il s’agit d’un traité international œuvrant à leur conservation et à leur utilisation durable. L’idée de cette convention a émergée en Camargue, aux Saintes Maries de la Mer, sous l’initiative de l‘UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) dès 1962.
En France, le delta de Camargue représente la première zone humide du pays en termes de surface. Entourée des bras du Rhône qui se scindent en deux à Arles, la Camargue se compose de lagunes, marais et mares temporaires d’une salinité variable qui participe à sa grande richesse aussi bien floristique que faunistique. L’ensemble des terrains du Parc naturel régional de Camargue, de la Réserve nationale naturelle de Camargue, de la Réserve nationale naturelle des Marais du Vigueirat, des sites Natura 2000, et des terrains de la Tour du Valat sont classés et protégés par la convention de Ramsar.